
La plupart des contrebandiers avaient un surnom. Il y avait “Cotillon” et “Flonflon”, et “Prêt à boire”, signe qu’on devait avoir les réjouissances faciles dans ce groupe.
Avec “Le Perroquet”, il n’y avait pas crainte de laisser mourir la conversation.
“Dragon Tout Nu” laisse aussi à penser qu’il devait facilement renoncer à ses habits ; d’autant que pour s’enfuir deux fois des prisons de Valence où il avait été condamné deux fois, il devait pouvoir changer très vite de tenue et à tout le moins, s’alléger de ses pesants vêtements.
Pour certains, leur origine géographique les baptisait :
Le Piémontais”, L’Espagnol”, “Nîmes”
Pour d’autres c’était leurs qualités :
“La Noblesse”, “La Jeunesse”, “Sans Chagrin”.
D’autres mettaient en avant les caractéristiques physiques :
“Le Gros”, “Blondin”, “Le Bossu”, “Le Frisé”
Beaucoup étaient caractérisés par leur ancienne profession :
“Le Curé”, “Le Canonnier”, “L’Ambassadeur”
D’autres encore sans qu’on sache vraiment pourquoi :
“Broc”, “Jambon”, “Sandre” ou “Racine”.
Vous pourrez trouver d’autres surnoms en commandant la liste des 160 Compagnons historiques de Mandrin Belle Humeur.